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100 % création – Protection de la peau et des océans avec French Kiss et Yann Delplace

Innovation en protection cutanée et protection de l’environnement avec French Kiss, une marque de crème solaire lancée par Yann Delplace, marin et entrepreneur. Il a voulu créer la meilleure protection solaire pour la peau et l’océan. Sa crème est adaptée à tous les membres de la famille. Pour Yann Delplace c’est important de contribuer à la préservation des écosystèmes fragiles tout en protégeant la peau des rayons UV nocifs.

 

L’idéal pour se protéger du soleil, c’est qu’il ne faut pas s’exposer au soleil. Lorsque vous voulez aller à la plage, il faut mettre la crème solaire parce que le taux de cancer explose. En France, la région qui a le plus de cancers c’est la Bretagne. Les UV passent à travers les nuages.  il y a la Bretagne et l’Australie, par rapport à la couche d’ozone, il faut vraiment se protéger. C’est une casquette et de la crème solaire régulièrement. 

Yann Delplace, navigateur et créateur de French Kiss

 » C’est assez osé à l’époque d’appeler un bateau French Kiss. 90 % des gens ont trouvé cela drôle et l’ont retenu. Le but, c’était de communiquer sur un nom que les gens retiennent. Il y avait France, il y avait French Kiss. Cela cochait toutes les cases. »


French Kiss Alamy Stock Photo

 

Né dans le nord de la France, Yann Delplace est un marin et un passionné de voile de haut-niveau depuis l’enfance. Tout naturellement, il est devenu régatier. Installé aujourd’hui dans le sud de la France, près de la Méditerranée pour exercer sa passion, car il aime naviguer. Ses sorties en mer quotidiennes l’ont progressivement fait prendre conscience de l’importance de la protection cutanée et celle de l’environnement. Yann Delplace crée, en 2016, French Kiss, une marque de crème solaire respectueuse de la peau et de l’environnement qui doit son nom au célèbre voilier de l’America’s Cup.

 » L’avantage, c’est que French Kiss est connu, mais comme un bateau. L’inconvénient, c’est que maintenant, French Kiss, c’est aussi une crème solaire. Les moins de 30 ans reconnaîtront French Kiss comme une crème solaire alors que les plus de 50 ans connaîtront French Kiss par rapport à un bateau et une crème solaire. C’est un nom qui marque les esprits. Il y a 2 000 fabricants de crèmes solaires à travers le monde. Certains ont des qualités, d’autres des défauts. Moi, je sais que le produit est bon. »

French Kiss
French Kiss © French Kiss Sun Care

« Ceux qui font de la voile, les plaisanciers sont les deuxièmes personnes les plus exposées au monde au soleil après ceux qui font de l’alpinisme. Le taux de réverbération sur un glacier est encore plus important que sur les océans. Si c’est bon pour les personnes qui font de la plaisance, de la grande plaisance, des régates où ils sont extrêmement exposés au soleil, si c’est validé, forcément c’est validé pour la personne qui va quelques heures seulement sur une plage pour se baigner ou pour bronzer. Nous sommes partis dans cette niche par rapport à l’histoire du bateau qui est absolument fantastique et pour toucher d’abord les gens qui font de la plaisance et après élargir à Monsieur tout le monde. »

Pour créer sa crème solaire French Kiss, Yann Delplace a fait un tour d’Europe et visiter de nombreux laboratoires. « J’ai fait un tour d’Europe pendant quatre ans pour trouver la crème solaire qui correspondait le plus à mon cahier des charges et je l’ai trouvée à cinq kilomètres de chez moi à Nice. Dans ce laboratoire, il y avait trois crèmes, deux crèmes avec des filtres naturels et une crème avec un mélange naturel, organique. Avec leur premier test de crème solaire, les filtres naturels tuaient 70 à 80 % des cellules souches. Leur crème solaire qui était un mélange ne tuait que 30 %. Ils se sont aperçus que ce sont des filtres naturels, en grande partie qui tuent les coraux. Pourquoi ? Parce que c’est naturel. Mais c’est naturel à terre, pas dans l’eau. Donc, les organismes comme les anémones de mer ou les coraux n’arrivent pas à les filtrer. Ils ne sont pas habitués à ces produits. »

Protection des océans
Protection des océans © French Kiss Sun Care

« Les crèmes solaires perturbent cet environnement. Cela tue l’algue à l’intérieur et du coup cela fait blanchir les coraux. Il faut, donc, un filtre chimique qui soit bon pour la peau parce qu’il y a des filtres chimiques qui ne sont pas bons et des filtres naturels qui soient bons pour les océans et les filtres chimiques également. Ils ont pris le meilleur de chacune ou le moins mauvais de chacune pour sortir une crème solaire. »

Fabriquée en France, la composition de la crème solaire French Kiss limite au maximum les effets sur les coraux et sur l’ensemble de l’écosystème marin. Écologique, elle est certifiée par plusieurs labels comme Skin Safety. Afin de la faire connaître au plus grand nombre, Yann Delplace a nommé des ambassadeurs. « Le premier, c’est Jean Luc Van Den Heede, VDH pour ceux qui connaissent un peu les mordus de voile. C’est ma première égérie. Ma deuxième égérie, ce sont des jeunes filles championnes du monde de voile, championne olympique. J’en ai douze autour de moi maintenant. Jean-Pierre Dick qui est Niçois devrait me rejoindre très prochainement. »

Paola Amar, double championne du monde de voile, ambassadrice French Kiss
Paola Amar, double championne du monde de voile, ambassadrice French Kiss © French Kiss Sun Care

« Le but, c’est que la marque soit visible sur tous les plans d’eau, pour les auditeurs, French Kiss c’est le bateau qui a représenté la France en 1987 pour la Coupe de l’America en Australie. Il était barré par Marc Pajot. C’est un bateau français avec un nom bien français qui a défendu les couleurs de la France en Australie et qui a atteint les demi-finales, qui a réalisé le résultat le plus important en 147 ans de l’America’s Cup. Nous avons repris le nom de French Kiss. Le bateau nous sert de laboratoire et de tests en conditions réelles. Et moi, je cherche des ambassadeurs, donc des jeunes qui sont sur tous les plans d’eau, pour rajeunir la marque. Un Français sur six de plus de 50 ans connaît le bateau, ce qui est énorme. Mais je pense qu’on est quasiment à zéro Français en dessous de 30 ans. Le but de ces jeunes égéries, c’est que lorsqu’elles naviguent sur les plans d’eau, elles fassent connaître la marque aux plus jeunes. »

Yann Delplace souhaite améliorer le contenant de sa crème solaire. Son nouveau défi, l’emballage. « Je me suis rendu compte que le packaging n’était pas à la hauteur de la crème, nous nous améliorons d’années en années. Le but du jeu, c’est de réduire considérablement la teneur en plastique, l’énergie pour produire et ainsi que la quantité d’eau pour produire. Du coup, je me suis rapproché d’un laboratoire qui est juste à côté de Sofia-Cosmétique, donc à trois kilomètres de Carros, près de Nice. Il y a quasiment zéro empreinte carbone puisqu’il n’y a pas de trajet. »

Tube
Tube © French Kiss Sun Care

« Le nouveau packaging est sorti au mois de mai dernier. C’est huit fois moins de plastique, c’est 70 % de consommation d’eau, 80 % d’électricité en moins. La révolution dans la révolution, c’est que son système de packaging est une reprise du système des poires en pâtisserie, lorsqu’on compresse le tube, au final, à la fin de vie du tube, il reste moins de 1 % du produit, alors qu’actuellement tous les tubes de crèmes solaires au monde et dans ce format laissent entre 23 et 24 % de crèmes solaires. »

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