Chargée de mener la campagne décisive des législatives du 30 juin et 7 juillet, le Premier ministre Gabriel Attal dévoilera le programme de la majorité présidentielle en début de semaine prochaine. Il esquisse dans la presse, ce dimanche, les contours d’une campagne centrée sur le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français.
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Le Premier ministre Gabriel Attal veut apparaître crédible face à des oppositions qu’il juge déraisonnablement dispendieuses. Gabriel Attal développe ce qui existe déjà. Comme la prime défiscalisée en entreprise, dont il souhaite porter le plafond à 10 000 euros par an, contre 3 000 actuellement.
Il réchauffe également la promesse formulée précédemment de baisser de 15 % le prix de l’électricité l’an prochain, bien qu’il augmentera dès juillet. Dans un geste adressé aux Français les plus défavorisés, il propose également des achats groupés de fournitures scolaires ou encore la création d’une complémentaire santé publique à 1 euro par jour.
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L’esprit du « en même temps » d’Emmanuel Macron
Clin d’œil aussi à l’électorat de gauche, particulièrement convoité et attaché à l’écologie, avec le doublement des ventes de voitures électriques en leasing. Enfin, cette fois, pour la droite, il ne manque pas de parler de lutter contre la violence des jeunes avec une atténuation de l’excuse de minorité pour les mineurs coupables de violences aggravées répétés.
Ce programme restant à détailler – et à financer – reprend l’esprit du « en même temps » d’Emmanuel Macron. Dans la position difficile du premier ministre en responsabilité, il devra convaincre une opinion méfiante et affronter les critiques virulentes des oppositions.
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