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Paris 2024 : « En ce moment, Léon Marchand s’entraîne mieux que jamais », selon Bob Bowman, son coach

Après la fièvre collective, la douche froide. Le 30 mars, Léon Marchand, meilleur nageur des finales des championnats universitaires américains, célébrait avec ses coéquipiers le premier sacre NCAA de l’histoire d’Arizona State. « Je pense que je n’ai jamais vécu un truc aussi intense », déclarait, enthousiaste, le Français de 21 ans. Pour l’occasion, Bob Bowman, leur coach, y était allé de son petit plongeon dans la fosse du natatorium de l’Université d’Indiana, à Indianapolis. Deux jours plus tard, l’Américain annonçait à ses nageurs qu’il était nommé directeur de l’université du Texas, à Austin. Un nouveau défi, à 59 ans, pour l’ancien mentor de Michael Phelps et, par ricochet, pour Léon Marchand, à quelques mois des Jeux olympiques.

Pour quelles raisons avez-vous décidé de quitter Arizona State et de rejoindre l’Université du Texas ?

Pendant neuf ans, j’ai passé des moments merveilleux à Arizona State. Nous avons bâti un programme de très haut niveau et j’avais le sentiment d’avoir accompli tout ce que je pouvais y accomplir. Quand on regarde ma carrière, je reste souvent au même endroit pendant huit ou neuf ans [il a notamment entraîné à Baltimore entre 1996 et 2005 puis entre 2008 et 2015]. J’avais besoin d’un nouveau défi.

Le Texas, c’en est un complètement différent, parce qu’à la différence d’Arizona State, c’est une université déjà très bien établie et couronnée de succès. Succéder à Eddie Reese [l’entraîneur, parti à la retraite à 82 ans, qui a conduit les Texas Longhorns à quinze titres NCAA] et essayer de bâtir sur cet héritage représente un énorme challenge.

C’est aussi un endroit fabuleux où travailler, doté des meilleurs installations et moyens au monde. Je me suis dit que, pour une fois dans ma carrière, qui approche de la fin, ce serait sympa d’entraîner dans un tel environnement sans avoir besoin de batailler. Tout est déjà en place.

Vos nageurs ont dû avoir un petit choc en apprenant la nouvelle aussi brutalement…

Oui, en effet, et cela me préoccupait. Je le savais depuis un petit moment, peut-être six semaines. Ma plus grande inquiétude, c’était à quelle vitesse les choses allaient se précipiter. Mais, avec le recul, je me dis que c’était la meilleure façon de procéder.

Léon Marchand a dû déménager du jour au lendemain au Texas, s’occuper des détails administratifs pour pouvoir vous suivre et quitter le campus de Tempe, son cocon depuis août 2021. Cela l’a-t-il perturbé ?

Non, il a plutôt fait du bon boulot là-bas. Et en ce moment, il s’entraîne mieux que je ne l’ai jamais vu s’entraîner [ils sont actuellement en stage de cinq semaines en altitude à Colorado Springs]. C’est quelqu’un qui s’adapte facilement. En ça, il ressemble beaucoup à Michael [Phelps]. Et je pense aussi que ce nouveau stimulus est bon pour lui : il a un nouvel environnement, une nouvelle piscine, et a conservé de nombreux partenaires d’entraînement. La plupart des nageurs professionnels d’Arizona State en fait : ils sont sept. Léon fait tout simplement les mêmes choses, mais dans un nouveau décor.

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Source du contenu: www.lemonde.fr

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